sábado, 16 de abril de 2011

Recherche archéologique dans l'axe nord-est/sud-est du gisement Santa Ana La Florida, accord INPC/IRD: rapport final


Par Catherine Lara (2010)

Le site archéologique Santa Ana-La Florida (canton Palanda, province de Zamora Chinchipe), fut découvert il y a environ dix ans par des chercheurs de l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement-France), sous la direction de Francisco Valdez. Dès lors, l'étude du gisement -effectuée par l'IRD dans le cadre d'un accord d'assistance technique et de coopération scientifique avec l'Institut National du Patrimoine Culturel (INPC)- n'a cessé de révéler des découvertes chaque fois plus surprenantes pour l'archéologie amazonienne et du monde andin en général.

Les résultats de l'étude qui sera présentée ci-dessus sont le fruit du travail commun entre l'équipe de l'IRD et la "sous-traitance" scientifique engagée par l'INPC. De ce point de vue-là, ils représentent une nouvelle étape dans la collaboration entre l'IRD et l'INPC en ce qui concerne l'étude du gisement Santa Ana - La Florida, et constituent le rapport du partenariat de l'INPC sur la saison de fouilles menée à bien entre juin et novembre 2010. Cette participation de l'INPC dans les fouilles de Santa Ana -La Florida avait pour objectif l'étude de l'axe nord-est/sud-est du site. En effet, depuis la découverte du gisement, et du fait de sa complexité architecturale, ses composantes structurales n'ont pu être explorées que dans une proportion relativement basse en comparaison avec ce qui reste encore à être découvert. L'axe nord-est/sud-est du gisement est -ou était- une des zones méconnues par rapport au patron architectural du site qui a été reconstitué pour l'instant.

Malgré la présence en surface de murs apparemment anciens, l'axe nord-oriental avait initialement été associé à une occupation domestique Bracamoro tardive. La dernière saison de fouilles réalisée à Santa Ana-La Florida a effectivement révélé une abondante concentration de matériel céramique corrugado et de structures tardives, mais aussi -oh surprise- une architecture ancienne complexe. Par conséquent, cette superposition d'occupations chronologiques a étendu la portée des objectifs du travail.

Le rapport qui suit se divise en quatre parties: alors que la première constitue une présentation de la méthodologie de travail, la deuxième est conformée par une description des composantes architecturales fouillées entre juin et novembre 2010. La description de chacune de ces composantes architecturales se base sur leur aspect monumental, en association à la stratigraphie et au matériel culturel récupéré dans chaque contexte. Le troisième axe se réfère au processus de formation géologique de la zone intervenue, par le biais d'une présentation détaillée de la séquence stratigraphique de l'ensemble de la surface d’étude. Enfin, la quatrième partie expose l'analyse des artéfacts trouvés en association aux structures fouillées, dans le cadre de la perspective d'une réflexion chronologique et fonctionnelle de la zone travaillée et du gisement en général.


Télécharger le rapport en PDF sur le site Arqueología Ecuatoriana

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